La salle Poirel était pleine à craquer pour accueillir le grand musicien libanais Marcel Khalifé. Le maître du 'oud - le luth oriental - a fait l'honneur et l'amitié au GAM de lui manifester son intérêt de la façon la plus active qui soit : avec un concerto. Et même deux concertos, puisque la soirée commença avec le magnifique concerto pour piano d'Abdallah Al-Masri interprété avec brio par Rami Khalifé, qui a toutes les qualités du grand pianiste magnifiées par la candeur et l'ardeur de la jeunesse. Mais c'est Marcel Khalifé que les gens étaient venus voir et entendre.
Lorsqu'il parut avec son beau visage de prophète de la musique et son regard riche de la sagesse ancestrale des oudistes arabes, les spectateurs / auditeurs le saluèrent avec un enthousiasme qui crût à mesure que s'égrenaient les sinuosités chatoyantes de la Suite Andalouse. L'orchestre symphonique du GAM transcendé, le public envoûté, Marcel Khalifé a illuminé Poirel du rayonnement mystérieux qui émane de son 'oud. L'enthousiasme parvint à son paroxysme quand le maître de musique, accompagné par son fils Rami au piano, interpréta la fameuse chanson Rita, une mélopée où la tendre osmose entre la voix, le piano et le 'oud exposa un monde de déchirante béatitude. Une musique décidément digne d'être vécue!
Ce concert a donné lieu à un article dans l'Est Républicain et à un compte rendu illustré sur le site Internet toutnancy.com
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