Voilà, c’est fait, les montagnards lorrains sont rentrés chez eux ! La Biennale 2006 à Barcelonnette restera un grand souvenir, avec un accueil chaleureux, un public enthousiaste et un soleil globalement très généreux.
Il y eut d’abord le concert « Foison d’amour » au théâtre El Zocalo, avec Célia & Christophe, beaux à voir et magnifiques à entendre comme à l’accoutumée, et qui auraient mérité une salle pleine comme à Nancy. Il y eut ensuite le concert de musique baroque pour chœur & orchestre, avec notamment la suite n°2 BWV1067 de Bach où notre flûtiste Renaldo Greco a émerveillé l’auditoire par son ébouriffante virtuosité, et une cantate de Buxtehude à fondre de bonheur.
Puis nous avons eu droit au concert de musiques de films pour orchestre de cuivres dirigé par François Fossano, qui a crevé l’écran avec sa bonhomie pince-sans-rire. On pourrait faire défiler cet orchestre en uniforme, et là on l’appellerait la fanfare du GAM. On pourrait même ajouter des majorettes.
Et enfin il y eut en point d’orgue DOGORA. Deux concerts du feu de Dieu à l’église St-Pierre, avec un chœur d’enfants divinement émouvant avec ses voix d’anges, des roulements de tambours et des jaillissements de trompettes et de trombone à ranimer les trépassés, mais aussi des cantilènes à donner la chair de poule, un chœur en extase et un public en délire d’avoir ressenti des frissons tout partout. D’aucuns croiront que j’exagère, mais ceux qui étaient là savent que c’était bien comme ça !
En dehors de la musique, la vallée de l’Ubaye – le torrent qui arrose Barcelonnette - respire la quiétude et la douceur. La montagne est décidément belle quand elle est peuplée de gens sensibles et passionnés de musique et de chant.
Nous avons même côtoyé des choristes de 70 ans qui arpentent et dévalent la montagne en courant gaiement comme des bouquetins, alors que le commun de nous autres ahane, s’essouffle et s’épuise à la poursuite du sommet.
Cerise sur le gâteau, François Legée a été fait citoyen d’honneur de la ville de Barcelonnette sans avoir rien demandé. Il pourra donc arborer cette distinction avec la conscience d’avoir œuvré pour le bien commun et par passion pour la musique. Comme dit Montaigne, « la vertu est chose bien vaine et frivole, si elle tire sa recommandation de la gloire : pour néant entreprendrions-nous de luy faire tenir son rang à part, et la desjoindrions de la fortune ; car qu’est-il plus fortuit que la réputation ? » (Essais, Livre II, chapitre 16)
A méditer profondément.
Autant dire que le GAM a fort mouillé sa chemise à Barcelonnette. Heureusement qu’on est mordus, car sinon c’est du délire. Merci par exemple au tubiste qui est venu tout exprès de Reims à Barcelo. Pourquoi faire ? Ben, pour jouer du tuba dans « Dogora ». C’est tout ? Oui, c’est tout, mais vous ne pouvez pas savoir comme ça fait du bien ! Le GAM, c’est fort comme ça.
Heureusement, dans deux ans, on y retourne, peut-être avec les Carmina Burana …
En attendant, au boulot !
Il y eut d’abord le concert « Foison d’amour » au théâtre El Zocalo, avec Célia & Christophe, beaux à voir et magnifiques à entendre comme à l’accoutumée, et qui auraient mérité une salle pleine comme à Nancy. Il y eut ensuite le concert de musique baroque pour chœur & orchestre, avec notamment la suite n°2 BWV1067 de Bach où notre flûtiste Renaldo Greco a émerveillé l’auditoire par son ébouriffante virtuosité, et une cantate de Buxtehude à fondre de bonheur.
Puis nous avons eu droit au concert de musiques de films pour orchestre de cuivres dirigé par François Fossano, qui a crevé l’écran avec sa bonhomie pince-sans-rire. On pourrait faire défiler cet orchestre en uniforme, et là on l’appellerait la fanfare du GAM. On pourrait même ajouter des majorettes.
Et enfin il y eut en point d’orgue DOGORA. Deux concerts du feu de Dieu à l’église St-Pierre, avec un chœur d’enfants divinement émouvant avec ses voix d’anges, des roulements de tambours et des jaillissements de trompettes et de trombone à ranimer les trépassés, mais aussi des cantilènes à donner la chair de poule, un chœur en extase et un public en délire d’avoir ressenti des frissons tout partout. D’aucuns croiront que j’exagère, mais ceux qui étaient là savent que c’était bien comme ça !
En dehors de la musique, la vallée de l’Ubaye – le torrent qui arrose Barcelonnette - respire la quiétude et la douceur. La montagne est décidément belle quand elle est peuplée de gens sensibles et passionnés de musique et de chant.
Nous avons même côtoyé des choristes de 70 ans qui arpentent et dévalent la montagne en courant gaiement comme des bouquetins, alors que le commun de nous autres ahane, s’essouffle et s’épuise à la poursuite du sommet.
Cerise sur le gâteau, François Legée a été fait citoyen d’honneur de la ville de Barcelonnette sans avoir rien demandé. Il pourra donc arborer cette distinction avec la conscience d’avoir œuvré pour le bien commun et par passion pour la musique. Comme dit Montaigne, « la vertu est chose bien vaine et frivole, si elle tire sa recommandation de la gloire : pour néant entreprendrions-nous de luy faire tenir son rang à part, et la desjoindrions de la fortune ; car qu’est-il plus fortuit que la réputation ? » (Essais, Livre II, chapitre 16)
A méditer profondément.
Autant dire que le GAM a fort mouillé sa chemise à Barcelonnette. Heureusement qu’on est mordus, car sinon c’est du délire. Merci par exemple au tubiste qui est venu tout exprès de Reims à Barcelo. Pourquoi faire ? Ben, pour jouer du tuba dans « Dogora ». C’est tout ? Oui, c’est tout, mais vous ne pouvez pas savoir comme ça fait du bien ! Le GAM, c’est fort comme ça.
Heureusement, dans deux ans, on y retourne, peut-être avec les Carmina Burana …
En attendant, au boulot !